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L’intérêt est en 2010 de comparer la mutation générée par l’autoroute gratuite A 75 ouverte en octobre 1991 et celle du 19ème siècle qui vit l’arrivée du chemin de fer de la ligne PARIS BEZIERS avec la construction de GARABIT en 1888.
A cette époque hotels et commerces s’installèrent en bordure profitant aussi de l’arrivée de la nationale 9 et faisant de SAINT-FLOUR à huit heures de PARIS une ville étape pour la nuitée, ce qui fit la notoriété de la ville avec cinq cent chambres d’hôtels.
En cet entre-siècle les édiles et acteurs économiques ont installé en bordure d’autoroute des ateliers relais, (problématiques dans le passé puisque en charge complète du contribuable) et transferts d’activités intracommunautaires largements subventionnées (ce qui fit dire a un
préfet au parler original puisque tenu une seule fois habiller PIERRE en déshabillant PAUL) avec des transferts financiers depuis la ville centre
sur l’intercommunalité (personnel technique du syndicat et service comme piscine club hippique école de musique office de tourisme avec charges c’est à dire fonctionnement et prêt) désendettant partiellement la ville.
L’ensemble de ces choix a été de tout horizon largement subventionné et avalisé par une opposition de confort parfois en contradiction, posant la problématique d’une culture de développement, renforçant la dévitalisation et les erreurs de création de richesses et d’urbanisme.
Cette situation n’a pas empêché la perte de mille six cent habitants en dix huit ans malgré une faible croissance en périphérie de la ville centre, environ deux cent chambres d’hôtels (dont deux bonnes tables) et l’un des trois musées de la poste de l’hexagone, création de l’antiquaire René Ajalbert. Ledit musée hébergé gratuitement pendant vingt-cinq ans dans un local communal qui devait servir de marché couvert aurait pu être racheté par les collectivités alors qu’il y a des dépenses de moindre urgence. Les deux lycées ont fusionnés supprimant entre autre des fonctionnaires sans aucune mobilisation des syndicats pourtant si vibrionnants pour les enjeux nationaux. Si le recensement entre 1999 et 2008 enregistre une croissance de 20 habitants,la révision électorale entre les deux présidentielles présente un solde négatif de 300 électeurs.
L’embellie ponctuelle de l’autoroute a entraîné une optimisation avec un relooking de la cité (commerce, administration, service) requalifications de quartiers, avec la double embellie de la rénovation des édifices publics (collège , lycée, gendarmerie - construction en 2005 enbail emphiteotique pour une cinquantaine de gendarmes-, hopital) parfois cinquantenaires pour mise aux normes qui entrainera nécessairement une importante déflation ;
Ce développement non durable qu’il est loisible de considérer comme relevant d’un urbanisme débridé - puisque le commerce désormais éclaté sur cinq pôles commerciaux a implosé de quarante mille mètres carrés environ (alors que les projets arrêtés par des experts étaient d’en installer six mille cinq cent en 1993) avait été prévu par l’IGA avec un sous-préfet développeur dont c’était précisément la mission de réguler les initiatives désordonnées. Cette sur-densité en atomisation renforce ainsi le sentiment de vide pour le consommateur amplifiant les tensions déjà avérées a l’arrivée de l’autoroute.
L’aire des 500 bornes-a équidistance de PARIS et Barcelone - prévue en 1990 afin de capter la clientèle de l’autoroute comprenait un hypermarché avec galerie marchande, une station service, un office de tourisme avec réservation télématique, un musée du bois et une statue pour identifier le site, le tout sur 6500 m² puisqu’à l’époque il n’y avait pas de surface de plus de 1200 m² ni le grand Montplain tri communal. L’aire d’accueil touristique comprenait aussi un hôtel grill, l’offre ayant généré six demandes dont deux chaines et une des hôteliers locaux qui ne verra jamais le jour. Avec la précision utile que le développement se faisait nord sud, le tout sur une plus grande zone d’utilité publique avec la garantie d’emprunt. En rappelant aussi que sur une distance de 54 km la traversée du CANTAL par l’A75 compte pas moins de 9 échangeurs sans péage.
Force est de constater dans le pays de SAINT FlOUR parmi les six zones d’activités aucune n’est ciblée, il n’y a pas de cohérence de zone, et la stratégie de ville étape ne fonctionne pas (maison de pays vide de tout public et absence de vitrine en bordure d’autoroute, c’est a dire aire d’accueil touristique) obligeant la ville a créer des évènements ou en accueillir comme la Grande Boucle avec de dispendieuses publicités ;
Parce ce que le projet n’est pas pertinent, le territoire cohérent et le leader n’est pas reconnu puisqu’il y a quatre sortes de structures communales sur vingt-cinq communes des deux cantons en raison d’investissements somptuaires et de votes unanimes du conseil et de la communauté dans des tirades médiatiques et administratives qui s’inscriront dans l’histoire, le tout ayant pour conséquence une évasion grandissante des jeunes expliquant le faible taux de chômage et de délinquance.
Ce développement endogène avec lifting partiel au béton à grand frais, ce qui a ré-endetté la ville, comporte des atteintes au patrimoine avec une quinzaine d’éboulements et d’écroulements spectaculaires de murs d’enceinte et d’orgues en quinze ans, amenant la récente prescription d’un PPR. Les préoccupations en matière d’urbanisme ont été aggravées par une dizaine d’années de travaux intenses au centre ville sans étude de sous sols ainsi que le révèle un honnête sous-préfet ; La restauration de ces murs qui ne sont pas d’argile coûtera une bagatelle au contribuable, soit plus d’ un million d’euros avec le quatrième mur tombé un mois après les tirs de mines.
Une autre atteinte irréversible au patrimoine, première richesse de la cité affecte aussi le site par la vue versant sud par suite de la localisation d’un champ éolien, en totale contradiction avec la politique de plan de paysage qui concerne le versant nord. Rappelons que ledit plan de paysage a entraîné à la demande de la DDE une décision judiciaire concernant la démolition d une discothèque en 2001 dont la construction était dans la vision du site.
Que le lecteur se rassure tout a fait unanimité et consensus avec le questionnement de l’existence d’un architecte des bâtiments de France
sur un des cent sites de France et ville d’art et d’histoire par ma demande du 5 août 1991.
L’urbanisme en centre ville est contrarié, depuis plus d’une décennie.
Un parking souterrain privé (avec deux mois de tirs de mines en 1999 dans un sous sol basaltique avec nappe phréatique) a nécessité une percée pour sa sortie d’un mur d’enceinte transferts des heurts et malheurs des remparts. La requalification du quartier a entraîné un enserrement du dernier vestige médiéval non détruit a la Révolution, invalidant pour l’ensemble le circuit des remparts et des grands murets. Les Promenades (ou allées) de la cité, jardin public et création du siècle des Lumières et du premier maire et rare franc maçon, subissent de constantes dégradations alors qu’elles étaient entre autre encore engazonnées en 1990. Les PROMENADES, site inscrit à l’inventaire des M H en 1947 sont "le cadre bucolique et festif" de manifestations publiques avec des stands, des marchands, des bestiaux, des voitures, des manèges, des ménageries de cirques, et toute la diaspora du cyclisme dans les grands évènements. Le périmètre de protection de la plupart de la dizaine des Monuments Historiques de la cité millénaire sont gratifiés de dégradations. La réhabilitation en centre ville dans le quartier des Agials reflète une urbanisation dense sans espace vert.
Le 10 Mai 2003 une explosion de gaz propané a causé un mort trois blessés et la destruction d’un quartier (pour des centaines de millions d’euros), aujourd’hui reconstruit avec quelques autres fuites et explosions en prime cette décennie et des brisures de canalisations en fonte cassante ..... occasionnant d’innombrables fuites d’eau (110 en 2010).
Un capitaine d’industrie parisien rencontré en Bourgogne m’écrit "Nous avons dépouillé vos écrits, les rapports administratifs, l’importante revue de presse (en contrepoint avec le quotidien local) par analogie aux problèmes que nous
rencontrons pour nos filiales, franchises, et recherches de collaborateurs, dans le MASSIF CENTRAL et ce avec nos juristes (dont un énarque) et les sociologues du département relations humaines.
Grace a vos relations et à votre intelligence vous aviez obtenu un diagnostic touristique du club MEDITTERANEE et reçu LECLERC ET CAMPANILE ce qui a profité de manière différenciée à un investisseur de la Chambre de commerce qui parallèlement a crée un village d’entreprises en relation avec votre successeur où j’ai pu constater sur la zone les panneaux des permis des mêmes opérateurs ;
Cependant et dans le droit fil du passé des actions personnelles en raison de fautes lourdes administratives dans le contrôle financier a l’égard de la
collectivité et par ricochet a deux reprises de vous même sont à entreprendre......
Plus généralement l’environnement n’aide pas a un polycentrisme maillé pour les raisons de culture monolithique : industrie, avion, train, quotidien, établissement financier......alors que d’autres régions proches ont une autre dynamique."
Le chemin de fer de la ligne Paris Béziers prend souvent l’autocar pour des gains de temps pour rejoindre Clermont au préjudice de son maintien.
L’ autoroute a conscientiser les édiles sur l’environnement avec le traitement des déchets et des chauffages alternés.
Démonstration imparfaite qu’une partie du développement procède des mentalités. Les journalistes Meyer en 1993 et Desjardins en 1997
dressèrent un tableau de l’état d’esprit du moment dans des chroniques d’humeur. Le MONDE des années 1970 évoquait aussi l’atmosphère avec JACQUES DE BARRIN qui signait un papier sur des projets ( pour une ville de quinze mille habitants en 1985)
qui ne manquaient pas d’envergure. Plus prosaïquement les contribuables apprirent les coûts du petit aérodrome.
Même le quotidien local c’est a dire La Montagne publia en 1989 une étude sur un terroir voisin la Chataigneraie. Cette analyse commanditée par les élus majoritaires du département observait que les maires remarquables gestionnaires du quotidien...préfèrent copier ce qui se fait ailleurs...... avec des salles polyvalentes pas toujours adaptées, etc... des vues irréalistes .... avec des piscines tout juste capables de retenir le touriste....
La décennie a vu la réhabilitation d’une église désaffectée la Halle au Bleds autrefois servant au commerce des farines et blés puis de marché couvert avant les années 70. La polyvalence actuelle du lieu est désormais digne d’un inventaire a la PREVERT : marché couvert les samedi de froidure, salle d’exposition, de concert, de congrès, de réunion et même de réception dînatoire de l’enduro. La faisabilité de l’ensemble a été écorné parce que le vitrail en rosace a rivalisé dans l’émotion esthétique avec les magnifiques vitraux de SAINT JULIEN DE BRIOUDE d’un dominicain artiste coréen.
Mais aussi ses multiples destinations laissent vide la salle des Jacobins le petit théâtre a l’italienne restauré, l’ancien marché couvert et musée ou l’église désaffectée Saint Vincent et les sallles de rez de jardin de la coopérative rénovée dont l’inventaire des utilisations tiendrait sur les doigts des deux mains. La collectivité doit transformer un gymnase racheté à une association diocésaine en centre omnisport alors que les trois gymnases publics pleurent leur vieillissement.
Décidément l’urbanisme est problématique ce qui pourrait faire dire de manière récidivante absence de réflexion préalable, fuite en avant, frénésie d’investissements (source IGA 1991) ou à un sous préfet une parole en l’air puis que sans effet a propos des zones d’activités : abondance de biens ne saurait nuire. Le conseil Général promeut depuis deux décennies en vain une déviation de la cité dont l’étude d’impact pour l’aspect économique se réduit en une page des deux cent.
Le propos peut être transposé au pays de SAINT FLOUR qui a hérité depuis vingt ans d’une myriade de salles sans grande destination surtout pour la ville centre et d’une mega piscine générant des déficits abyssaux alors que le terroir a huit lieues compte dix piscines ou plans d’eau qui n’attire pas forcément le touriste, L esprit de l’intercommunalité est vécu suivant certains comme une colonisation du chef lieu d’arrondissement et bien au dela puisque l’animation inspirée des comices du monde agricole contribue a scléroser la vie des autres cantons. La vie culturelle traditionnelle contraint ainsi les jeunes a fréquenter les salles d’AURILLAC OU CLERMONT. L’inspiration provient d ’une synergie entre la vache et le vélo
En 1903 un voyageur ARDOUIN -DUMAZET écrivait : "Bien peu de contrées ont été profondément améliorées dans leur mode d’existence que cette vaste région de la France Centrale étendue du Cantal a la vallée du TARN. Le chemin de fer fut vraiment pour elle une infusion de vie. Partout la locomotive a déterminé un décuplement d’activité..."
Les axes conseillés de développement en micro économie n’ont pas été suivis et donc les quatres autres actions projetées mises en place.